La carte postale

En 2013, la mère d’Anne Berest reçoit dans sa boîte aux lettres une carte postale anonyme qui reprend 4 prénoms, ceux des ancêtres de la famille déportés à Auschwitz en 1942. C’est à partir de cette mystérieuse carte postale que commence une véritable quête pour l’autrice : une quête de soi, de ses ancêtres, de son histoire et de celle de l’humanité. Le livre questionne nos héritages, la transmission des traumatismes ou le poids des secrets. Anne Berest nous y livre également une réflexion personnelle sur ce que signifie être juif aujourd’hui quand on hérite d’un tel passé. Ce livre, je n’ai pas pu le lâcher une seule seconde et bien que cette lecture soit éprouvante, elle est aussi incroyablement nécessaire. Nous avons le devoir de nous informer, de nous souvenir et de nous recueillir.