• Conseillé par
    21 septembre 2014

    Un livre moyen mais qui est tout de même agréable

    J’attendais sans doute beaucoup de ce livre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il avait eu un énorme succès dans le monde anglophone. Je m’attendais alors à une sorte de magie, de sorcellerie certes mais qui aurait poussée ses thèmes jusqu’à leurs retranchements pour en ressortir quelque chose de sublime avec de la réflexion. Comme quoi, le succès aux librairies ne signifie rien.

    Si je vous parle de tant de qualités du livre de mes attentes, c’est que celui-ci en est dénué. Malheureusement, je n’ai rien trouvé de subtil dans ce bouquin. Ni la trame, ni l’écriture, ni le tout n’avait quelque chose de subtil; l’histoire était plaisante mais elle avait l’air brut de décoffrage. Ça m’a aussi rappelé d’autres livres ou films sans pour autant apercevoir ce qui faisait l’originalité du livre. Voilà, le problème c’est qu’il ne se démarque d’aucune façon. Au contraire, l’auteur simplifie un peu tout et le peu d’intéret se perds dans une simplification dangereuse.

    La seule qualité de ce livre est qu’il se lit rapidement et d’une bonne façon. C’est un plaisir éphémère puisque sur le moment, c’est agréable. On découvre l’histoire de Nathan et de son parcours vers ses dix-sept ans et de tout ce que cela représente. Je ne pourrais pas dire que je me suis ennuyé, ça serait injuste face à ce livre. Toutefois, une fois le livre terminé, rien n’est resté et c’est dommage. La seule chose qui me reste de cette lecture est une sorte de floue quant à l’histoire et au fait de savoir si je l’ai aimé ou non.

    L’histoire n’a rien d’approfondi. On dirait que c’est une esquisse de ce que l’auteur aurait pu faire encore mieux. L’aspect brouillon de cette histoire est vraiment dommage. Les références à d’autres histoires sont trop grosses et on remarque tout de suite que l’originalité n’est pas le point fort de l’histoire. J’ai cru déceler des élements d’Harry Potter par exemple. Le tout fait un peu caricatural est c’est dommage. Le début a l’air d’une sorte de fantasy avec un personne qui doit aller faire son rite d’initiation par un membre de sa famille alors que le gouvernement fait tout pour l’en empencher. Je ne sais pas pourquoi, mais les fils de la trame me semble trop gros.

    Je parlais ci-dessus de machiavélisme. Ce n’est pas de ça qu’il s’agit puisque l’histoire a un cadre machiavélique crée par la société dans laquelle le personne évolue mais la réalité ne l’est pas. C’est certes un point positif puisque l’auteur ne s’est pas limitée aux gentils et aux méchants puisqu’elle les a mélangés. On a parfois l’écueil de l’inverse machiavélique, vous le verrez à la lecture.

    Je suis donc déçu par le niveau moyen de ce livre dont rien ne ressort pas particulièrement du lot. Je ne suis pas pour autant dégouté de ce livre qui reste lisible et même d’une façon agréable. Je prendrais peut-etre la suite, il faut voir. Ce livre est en fin de compte normal, ni très bon ni très mauvais.


  • Conseillé par (Libraire)
    28 juillet 2014

    Un adolescent différent face à la noirceur des siens

    Angleterre - de nos jours. À côté des humains, les béjaunes, vivent deux clans de sorciers ennemis: les sorciers blancs et les sorciers noirs. Nathan aussi est un sorcier mais un sorcier qui menace de faire imploser l'équilibre du monde car il est à la fois noir et blanc. Elevé dans une cage, controlé, battu et méprisé par les sorciers blancs depuis le début de son adolescence, le jeune homme n'a qu'une idée en tête, retrouver son père, le terrible Marcus, comprendre le mystère de ses origines et vivre avec Annalise, la sorcière blanche dont il est amoureux. Pour Nathan, l'aventure ne fait que commencer et elle va être extrêmement douloureuse.

    Half Bad est la petite bombe que nous a concocté Sally Green, anglaise bien décidé à prendre la relève de J.K. Rowling. Destiné à un public de grands adolescents, Half-bad est une histoire terrible et violente où un héros sympathique et traqué doit lutter viscéralement pour sa survie contre la cruauté des siens.

    Plus qu'un simple divertissement, Half-bad propose une réelle réflexion sur le déterminisme de chacun et sur la bonté des uns et des autres. La frontière entre le bien et le mal n'a jamais été si floue et les "gentils" ne sont pas toujours ceux qu'on croit.

    Le premier tome d'une trilogie qui s'annonce grandiose, Half-bad ne manquera pas de séduire les adolescents comme les adultes. Un après "Harry Potter" qui n'a pas à rougir.