Ce n'est pas la pire des religions
EAN13
9782234065406
Éditeur
Stock
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Ce n'est pas la pire des religions

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"Je ne sais trop comment ça m’a pris, ou plutôt repris, aux alentours de la
cinquantaine. Mais c’est devenu évident. Je me sens plutôt bien avec Jésus,
dont le propos est quelquefois plus déroutant qu’on ne l’imagine ; mais il
aimait la Samaritaine, le centurion, le publicain, la femme adultère, et les
malades et les pécheurs. Je me sens plutôt bien avec la Vierge Marie, qui a
les idées larges, et sur qui il me semble que je peux vaguement compter (peut-
être aussi compte-t-elle un peu sur moi). Je me sens plutôt bien avec cette
vieille Eglise de Rome, si compliquée, si historique, si couturée. C’est quand
même ma maison. Ces dernières années, je me suis lié d’amitié avec Jean-Marc
Bastière, qui avait senti tout cela un peu plus vite que moi. Nous avons
souvent bavardé, puis échangé des courriels sur le sujet. Nous en avons fait
ce livre à deux voix.
Je n’ai rien à prêcher à ceux qui sont loin ou qui sont ailleurs. Je me sens
juste mieux avec, que sans". François Taillandier

"Il n’y a pas pire dessein que de vouloir défendre le christianisme. C’est un
truc de tiède qui n’attire que le mépris. Celui qui aime n’a pas besoin de se
justifier. Embrasé de passion, il ne peut retenir le trop-plein de son cœur.
Celui-là va au fond des choses, celles du corps, du sentiment et de
l’intelligence. Il est possible que, dans ce dialogue, nous choquions certains
nouveaux dévots. Molière est toujours d’actualité, seuls les conformismes ont
changé. Ce n’est plus : « Cachez-moi ce sein… », mais « Cachez-moi ce Dieu que
je ne saurais voir… »
Mon itinéraire n’est pas celui de François, mon aîné dont j’apprécie tant les
livres. Mais tous les chemins, on le sait, mènent à Rome. Certes, je me méfie
des témoignages : la vie nous réserve toujours des surprises de dernière
minute. Depuis mon enfance, j’ai vécu une suite de morts et de résurrections.
Et en moi coexistent les deux France, la laïque et la catholique. Mais c’est
toujours la même histoire d’amour." Jean-Marc Bastière
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