- EAN13
- 9782246794622
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 19,90
Les Français, par un don du ciel, raffolent de la cuisine, de toutes les
cuisines, bourgeoise, au beurre, berrichonne, même chinoise ou marocaine. Et
politique. La vie de nos compatriotes est jalonnée de souvenirs culinaires, et
leurs conversations oscillent avec tendresse entre la cuisine politique, dont
ils ne se rassasient jamais bien qu'ils feignent parfois d'être écoeurés, et
celle de leur grand-mère. Bizarrement, nos chefs politiques font comme la
Clémentine de ma grand-mère : rien à faire pour leur arracher les secrets de
leur cuisine. C'est sans doute leur façon à eux de combattre les critiques
dont ils sont l'objet, critiques d'autant moins justifiées que la politique,
dans tous ses états et ses séances, fait les délices de nos compatriotes :
sans elle, les Français périraient d'ennui à leurs déjeuners de famille et
leurs dîners en ville. C'est cette lacune que je m'apprête à combler. Je ne
prétends pas faire le tour encyclopédique de la question. Spectateur, et non
professionnel ni professeur de cuisine politique, je me contente d'en révéler,
ici, les rudiments.
cuisines, bourgeoise, au beurre, berrichonne, même chinoise ou marocaine. Et
politique. La vie de nos compatriotes est jalonnée de souvenirs culinaires, et
leurs conversations oscillent avec tendresse entre la cuisine politique, dont
ils ne se rassasient jamais bien qu'ils feignent parfois d'être écoeurés, et
celle de leur grand-mère. Bizarrement, nos chefs politiques font comme la
Clémentine de ma grand-mère : rien à faire pour leur arracher les secrets de
leur cuisine. C'est sans doute leur façon à eux de combattre les critiques
dont ils sont l'objet, critiques d'autant moins justifiées que la politique,
dans tous ses états et ses séances, fait les délices de nos compatriotes :
sans elle, les Français périraient d'ennui à leurs déjeuners de famille et
leurs dîners en ville. C'est cette lacune que je m'apprête à combler. Je ne
prétends pas faire le tour encyclopédique de la question. Spectateur, et non
professionnel ni professeur de cuisine politique, je me contente d'en révéler,
ici, les rudiments.
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