- EAN13
- 9782368001707
- Éditeur
- Corsaire
- Date de publication
- 28/04/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Corsaire 16,00
Préface d'Éric Thiers, président de L'Amitié Charles Péguy
Pierre. Commencement d'une vie bourgeoise est l'une des œuvres les plus
importantes et accessibles de Charles Péguy (1873-1914). Dans ce récit, écrit
en 1898-1899 mais publié après sa mort dans les premiers combats de la Grande
Guerre, Péguy nous livre ses souvenirs d'enfance à Orléans. Orphelin de père,
élevé par sa grand-mère et sa mère, qui fit de lui pour l'éternité « le fils
d'une rempailleuse de chaises », le petit Charles découvre la vie au milieu du
Faubourg Bourgogne parmi ce peuple des artisans, paysans, ouvriers qui
expriment dans le travail leur dignité. C'est aussi la découverte de l'école
de la République avec des maîtres merveilleux, les fameux « hussards noirs »,
expression qui appartient à Charles Péguy. Pur produit de la promotion
républicaine, Péguy refusera toujours le confort d'une vie bourgeoise,
préférant employer son tempérament d'insurgé à défendre la liberté, la vérité
et la justice.
Peu connu, ce récit tendre et touchant permet de pénétrer de plain-pied dans
l'œuvre d'un des plus grands écrivains français, qui entre aujourd'hui encore
en résonance avec notre époque. « Tout est joué avant que nous ayons douze
ans. », écrit Charles Péguy dans L’argent en 1913. C’est dire si ce récit
d’enfance doit être lu si l’on veut comprendre ce qui s’est joué, à Orléans,
entre Loire et Beauce, entre le fleuve royal et la cathédrale chrétienne, dans
cette République dont Péguy reste le plus grand héraut.
Pierre. Commencement d'une vie bourgeoise est l'une des œuvres les plus
importantes et accessibles de Charles Péguy (1873-1914). Dans ce récit, écrit
en 1898-1899 mais publié après sa mort dans les premiers combats de la Grande
Guerre, Péguy nous livre ses souvenirs d'enfance à Orléans. Orphelin de père,
élevé par sa grand-mère et sa mère, qui fit de lui pour l'éternité « le fils
d'une rempailleuse de chaises », le petit Charles découvre la vie au milieu du
Faubourg Bourgogne parmi ce peuple des artisans, paysans, ouvriers qui
expriment dans le travail leur dignité. C'est aussi la découverte de l'école
de la République avec des maîtres merveilleux, les fameux « hussards noirs »,
expression qui appartient à Charles Péguy. Pur produit de la promotion
républicaine, Péguy refusera toujours le confort d'une vie bourgeoise,
préférant employer son tempérament d'insurgé à défendre la liberté, la vérité
et la justice.
Peu connu, ce récit tendre et touchant permet de pénétrer de plain-pied dans
l'œuvre d'un des plus grands écrivains français, qui entre aujourd'hui encore
en résonance avec notre époque. « Tout est joué avant que nous ayons douze
ans. », écrit Charles Péguy dans L’argent en 1913. C’est dire si ce récit
d’enfance doit être lu si l’on veut comprendre ce qui s’est joué, à Orléans,
entre Loire et Beauce, entre le fleuve royal et la cathédrale chrétienne, dans
cette République dont Péguy reste le plus grand héraut.
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