EAN13
9782868180810
ISBN
978-2-86818-081-0
Éditeur
EST EDITIONS
Date de publication
Nombre de pages
112
Dimensions
20 x 12 x 1 cm
Poids
180 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Mes années avec Soutine

Est Editions

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Un jour d’automne 1937, Gerda Michaelis, une jeune Juive allemande, qui a fui l’Allemagne de Hitler, fait à Montparnasse la connaissance de Soutine. Elle ignore tout de lui, mais elle est intriguée et charmée par le personnage. L’attirance est réciproque. Lors d’une crise, villa Seurat (Soutine souffre d’un grave ulcère à l’estomac – dont il mourra) Gerda le soigne et se voit dès lors baptisée Garde : « Gerda, tu as été cette nuit ma garde, tu es Garde, et maintenant c’est moi qui te garde » lui dit Soutine. La guerre les oblige à un exil campagnard dans l’Auxerrois, puis bientôt les sépare, Garde étant envoyée au camp de Gurs, tandis que Soutine est menacé à son tour comme Juif russe. Ils ne se reverront pas. Soutine meurt en août 1943. Voici un témoignage émouvant dans sa simplicité, non sur le peintre Soutine mais sur un homme aimé qui était aussi un grand peintre. Ces mémoires écrits à mi-voix nous rendent vivant et proche un artiste hanté, secret, dont le génie surprenant demeure trop mal connu. Gerda Michaelis Groth dite Garde par Soutine En 1937, Soutine emménage au 18 de la villa Seurat (XIVe), où il a pour voisins Chana Orloff, Jean Lurçat et Henry Miller. Un jour, au Dôme, des amis lui présentent une jeune femme rousse, Gerda Michaelis Groth, Juive allemande ayant fui le nazisme. Séduite, ils resteront ensemble trois années durant lesquelles la vie n’aura jamais été aussi douce pour le peintre et aussi tendre pour elle. Malgré toutes les démarches faites par Soutine auprès de personnes haut placées qui appréciait et suivait son oeuvre, le 15 mai 1940 Garde doit se rendre au Vélodrome d’Hiver où elle sera déportée avec ses compatriotes allemands au camp de Gurs. Soutine et Garde seront séparés à jamais. Joë Bousquet et Raoul Ubac la feront sortir de ce camp. On apercevra Garde lors d’une exposition de tableaux de Soutine en 1955. Une photographie en témoigne. Puis, nul signe... si ce n’est, désormais, ce livre.
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